n°4 — Des retours et une envie de retour
Le disque du moment
Il y a presque 30 ans sortait Leftism, premier opus de Leftfield. A l’instar d’un Fat By Slim ou d’un Chemical Brothers, le duo de musique britannique fut un des plus influents de la scène de musique électronique en utilisant des Guest Vocals dans leur morceau. On a tous dansé sur Open Up avec John Lyndon ay chant et d’autres morceaux du groupe. Puis Paul Daley jeta l’éponge après le deuxième album et depuis Neil Barnes est seul aux manettes.
This Is What We Do n’est que le 4ème album de Leftfield, et comparé à leurs comparses de la scène électronique, c’est une anomalie. Une totale anomalie. Alors on y retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de l’ex-duo : les invités de marque au chant et du bon gros dub… Et en fait, on a l’impression d’être tombé dans une boucle temporel avec le retour d’Earl 16, qui nous donne juste envie de réécouter Leftism et nous rappelle que ce premier album fut tout sauf un disque anodin, tant sa richesse musicale est immense.
Neil Barnes tente de reproduire cet aspect avec ce nouvel album, mais il lui manque un petit soupçon d’âme, ce petit grain de folie qui pouvait nous faire hurler Open Up.
L’humeur du moment
11 ans qu’il n’a pas sorti d’album, ça commence à faire long.
Le single du moment
Chaque apparition de Horace Andy sur scène provoque une onde de choc, que ce soit avec Massive Attack ou seul, il y a ce petit quelque chose qui nous émeut au plus profond. Horace Andy a sorti son nouvel album et comme d’habitude, c’est beau comme une journée d’automne, avec un chocolat chaud et un plaid.
La réédition du moment
Ride réédite ses quatre premiers EP. L’occasion de se replonger au début des années 90 et de l’explosion du shoe-gaze.
Ce n’est qu’un au-revoir
Le son de Dunedin, c’était en partie lui. Hamish Kilgour, l’immense batteur de The Clean, qu’il co-fonda avec son frère David, est mort d’un cancer.